Skip to content

Canadian Urbanism Uncovered

Le mardi des arbres: Deux arbres et un écureuil

Read more articles by

 

En ce moment-ci de l’année, j’apprécie beaucoup les pommiers et pommetiers. Pendant les dernières trois semaines, j’ai pu observer de près le changement dans les feuilles du pommier de ma court. Jusqu’à il y a 10 jours, ses feuilles dorées ensoleillaient ma cuisine, même les journées grises. Le pommier et son confrère au plus petits fruits, le pommetier, sont parmi les derniers arbres à Montréal à perdre leur feuilles. En fait, les arbres de la famille des rosiers: pommiers, cérisiers, poiriers, pruniers, etc., gardent leur feuillage tard dans la saison.

Et même après la chute inévitable des feuilles, le genre Malus, qui comprend les pommiers et pommetiers, a tendance de garder ses fruits en hiver, surtout le pommetier. Comme vous voyer sur cette photo, prise il y cinq jours, on voit encore les silhouettes de deux pommes et des centaines de petites pommettes. On voit également la silhouette de l’écureuil. Une seconde après le clique de l’appareil de photo, la moitié d’une de ces pommes m’est tombée sur la tête, l’autre moitié étant dans la bouche de l’animal heureux — et même, peut-être, ivre! Il paraît que les fruits fermentent sur la branche et les animaux en profitent!

Je vous raconte cette histoire pour souligner l’importance des fruits qui restent sur les branches pendant l’hiver; pour nous ça décore le ciel d’hiver, pour les animaux, c’est vital, c’est leur dépense hivernale À part les pommettes, les animaux des villes mangent les samares (hélicoptères) des érables tel l’érable à Giguère et l’érable d’Amur, les samares des frênes et les petites fruits rouges des sorbiers (mountain ash). J’en parlerai d’avantage dans une future chronique!

Les pommiers et pommetiers (apples and crabs, Malus sp.) sont, en fait, le même arbre. Le seul trait qui distingue l’un de l’autre, c’est le fruit. Plus petit que cinq centimetres de diamètre et c’est un pommetier, plus de cinq centimetres et c’est une pomme. Chez les Malus, il y des centaines d’espèces et de cultivars. En fait, la première pomme européenne vient de Kazakstan en 8,000 AJC. Les Grecs et le Romains l’ont beaucoup valorisée et les Romains l’ont planté à travers leur empire.

Chose intéressante, c’est que toutes les bonnes, grosses pommes sucrées sont des clônes d’une pomme mutante. Alors, le MacIntosh, par exemple, était une pomme mutée et trouvée par un fermier John MacIntosh en Ontario en 1811.   MacIntosh a pris les branches ou les bourgeons de l’arbre mutant et les a greffés à un autre pommier. Et ce processus continue et c’est la même histoire pour toutes les autres pommes que nous connaissons. Oui, la graine du pommier donnera un arbre mais les fruits de cet arbre retournent à l’état du pommier sauvage et seront petites et sûrs. Autrement dit, le pommier/pommetier dompté veut toujours retourner à son état sauvage!

Quand j’ai découvert l’arbre de la photo, j’ai cru qu’il y avait une branche de pommetier greffée au pommier car c’était évident que deux sortes de fruits y poussaient. Mais, la propiétaire du jardin m’a fait remarquer qu’en fait il y a deux arbres,  et, comme vous voyez ci-dessous, ces deux là s’embrassent trés fort!

Recommended

One comment

  1. Hello Bronwyn,
    on a beaucoup apprécié ton article et l’histoire des pommiers qui essayent de retourner à l’état sauvage!! et qui s’embrassent!
    on espère beaucoup que tu viendras en belgique pour l’exposition sur les arbres, encore d’ici la fin de l’année…
    on t’embrasse fort
    Noé et Alix

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *