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Canadian Urbanism Uncovered

Ma ruelle préférée : alignement informel

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En général, on s’attend à ce que ce soient les grands boulevards et les grandes rues qui s’enlignent sur les points de repères de la ville. Cette ruelle de Rosemont / la Petite-Patrie (entre les rues de la Roche et de Normanville) fait exception à la règle en nous dirigeant droit vers le clocher de l’église Saint-Ambroise sur la rue Beaubien (l’église est l’oeuvre de l’architecte Montréalais Ernest Cormier, 1925) . On ressent encore plus l’importance des repères visuels lorsqu’ils viennent nous surprendre comme ici – comparé à un paysage “formel” tel que celui offert par l’avenue du Mont-Royal et la tour du Stade Olympique en arrière plan qui fait partie de l’iconographie de la ville et n’a plus cette capacité à surprendre. Ces moments sont toujours plus forts lorsqu’ils arrivent aléatoirement, malgré le fait indiscutable que le clocher n’a pas été placé exactement au centre de l’îlot “par chance”.

Et en prime, le fantôme d’une ancienne construction sur le mur arrière de l’église. Sa nef avait peut-être été prévue plus grande, ou encore fut elle victime de coupures. Les barres de renforcement coupées et les traces de rouille donneraient raison à la coupure…

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2 comments

  1. You know, it’s funny that Montreal’s streets rarely have such majestic sightlines, yet many of its alleys do. There’s an alley on the Plateau that leads directly to the dome on top of the old asylum at Pine/St. Denis, for instance.

  2. If the alley had been paved with cobble stones it would have almost felt like Montréal the Italian hill town… I guess these moments tend to be rarer in a city laid out on an orthogonal grid. Only where the “infinity” of the perspective is interrupted can we have a visual landmark -something that happens every other block with Montréal alleys.

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