Les autobus continuaient malheureusement à être une denrée rare plusieurs jours après la tempête de neige du 16 décembre 2007. Ce n’est rien de scientifique que de dire que les lignes d’autobus 80 et 165 promènent probablement le plus de gens en une journée de travail. Je dois moi-même prendre la 80 Du Parc pour la plupart de mes déplacements quotidiens.
Même jeudi soir cette semaine, c’est-à-dire quatre jours après la tempête, on collait les autobus pour maximiser la récolte de passagers aux arrêts en aval. Après avoir fait mon épicerie, et attendu 15 minutes au coin de Parc et Milton lors d’une période de moins de 6 minutes d’attente, je vois finalement un autobus bondé arriver à toute allure. Tout semble indiquer qu’il ne s’arrêtera pas. Au moment de passer devant nous, la chauffeuse, un bras sur le volant, nous fait de grands gestes vers l’arrière avec son bras libre pour nous annoncer la venue imminente de son collègue, déclenchant un léger sourire au coin de la bouche. Je fus donc bientôt rescapé, et j’ai même pu avoir un siège!
Spacing Montréal est donc curieuse de savoir s’il vous est quand même arrivé d’en rire après deux tempêtes majeures coup sur coup, à deux semaines d’intervalle, en période d’examens ou de course d’avant-fêtes. On a vu des Montréalais munis de Krazy Karpets dans l’autobus ce soir.