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Canadian Urbanism Uncovered

City cut corners in “Red Light” demolition

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I’ve only been glancing at the Montreal headlines since I’ve been in Hong Kong, but this one caught my eye: it seems that the city was in such a rush to tear down the building at the corner of Ste. Catherine and St. Laurent that it forgot to apply for the necessary demolition permits from the provincial Ministère de la culture, which maintains a 500-foot protected area around the Monument National.

La Presse has more details:

«C’est malheureux, mais dans le contexte d’expropriation, et parce qu’il y avait des risques d’effondrement, on a reçu l’ordre de démolir de l’arrondissement de Ville-Marie et on a procédé avec les entrepreneurs», indique Mme Topp. Elle ajoute qu’après coup, son service a envoyé une lettre au Ministère, en date du 25 février, donc une semaine après la démolition, pour expliquer la situation, et s’engager à soumettre les plans de la future construction de remplacement.

En clair, cela signifie que le projet de la Société de développement Angus pour le 2.22 Sainte-Catherine ne devra pas porter ombrage au caractère particulier du Monument-National. Selon les plans présentement étudiés par la ville centre, Angus projette d’ériger un édifice de six étages, conforme aux hauteurs d’urbanisme permises, avec vitrine culturelle au rez-de-chaussée. Un projet de 15 millions, qui doit aussi obtenir l’approbation des élus de Montréal.

De son côté, la direction de l’aménagement urbain de Ville-Marie, pilotée par Pierre Sainte-Marie, a expliqué que son rôle dans le dossier n’a consisté qu’à délivrer un permis de démolition, sans se pencher sur l’aspect patrimonial. Après vérifications, La Presse a constaté que ni la Ville ni l’arrondissement n’ont cru bon de demander un avis au Conseil du patrimoine, instance consultative suprême de Montréal en matière de bâti.

Dans la région de Montréal, il existe 42 aires de protection qui visent à préserver des monuments, pas toujours cités. Celle autour du Monument-National avait été adoptée par décret gouvernemental en 1978 et n’a pas été modifiée depuis. Elle vise à préserver le monument historique à vocation socioculturelle, de style néo-Renaissance, dont la fin de la construction remonte à 1894, un édifice phare «de la survivance et des aspirations des Canadiens français dans la métropole».

A few interesting details are revealed about the much-vaunted cultural building that is supposed to serve as a focal point for the Quartier des spectacles. While previous reports pegged its planned height at 13 stories, this one seems to indicate that this has been reduced to just six, which is similar to the surrounding buildings but perhaps a bit too short to really have much of an impact as a beacon. Also, it seems to have been officially rebranded “2.22 Sainte-Catherine,” a bland and somewhat forgettable moniker that mysteriously arose after linguistic nationalists took issue with project’s original name, “Le Red Light.”

On the whole, the fast-tracked demolition raises worrying questions about the care with which the city will take in redeveloping the lower Main. While the building at Ste. Catherine and the Main was in terrible shape—Guillaume St-Jean posted an interesting series of photos last week that illustrated its demise—others nearby are worth saving. Will the city continue to cut corners as it did in this case?

Photo: Patrick Sanfaçon, La Presse

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