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Canadian Urbanism Uncovered

Le mardi des arbres: le chêne des marais, le dernier rouge

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D’abord, je m’excuse du retard de cette chronique — pas à cause d’un manque d’arbre mais d’un surplus du travail. Alors, cette semaine: short and sweet. Et il est sweet ce chêne des marais. En fait, cet individu est le plus rouge des trois rangées de ce chêne qui se trouve au Parc La Fontaine le long du côté ouest du terrain de tennis. Son rouge varie d’un écarlate foncé à un rose cuivré.

On ne voit que rarement le chêne des marais à Montréal. En fait, c’est le seul endroit que je connais, à part le Jardin botanique de Montréal. Mais, j’ai lu récemment que les gens de la co-op d’habitation, au coin des rues Marianne et Coloniale, en ont planté. De même que l’Écoquartier de Rivière des prairies en a planté avec les élèves de cet arrondissement.

Comme son nom l’indique, le chêne des marais (pin oak, Quercus palustris) appécie un sol  humide et argileux. Effectivement, dans ce coin du PLF, le sol est très humide. Vous avez peut-être remarqué qu’au printemps c’est un des derniers coins du parc à sècher. Et, j’ai une vague mémoire d’avoir vu sur une vieille carte de Montéal un ruisseau qui traversait le côté est du parc. D’ailleurs, les arbres aux gros troncs et feuilles jaunes que vous voyez au-delà de notre chêne sont des peupliers deltoides (cottonwood poplar,  Populus detoides), une autre espèce d’arbre qui apprécie les sols humides. Dans la nature, le chêne des marais et ce peuplier poussent au bords des cours d’eaux et tous les deux exigent beaucoup de soleil — comme tous les chênes du nord d’ailleurs!

C’est sa feuille profondément lobée qui distingue ce chêne des autres dans le groupe des chênes rouges. C’est-à-dire les chênes aux feuilles pointues par rapport aux chênes blancs qui ont les feuilles arrondies comme le chêne pédonculé (English oak, Quercus robur) qui se trouve souvent à Montréal en forme columnaire. Chaque lobe est trois fois plus long que large!

Étant donné le fameux sol argileux du Plateau mont Royal, c’est étonnant que nous ne plantions pas davantage de ce bel arbre. Moins imposant que son grand cousin, le chêne rouge — qu’on trouve en grande quantité sur le mont Royal — cet arbre, qui est relativement (pour un chêne) petit (20 m. d’hauteur) et étroit, semble un bon candidat comme arbre citadin pour les coins humides.

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One comment

  1. While walking through Little Burgandy at lunch, I noticed one of these in Guy/Paxton Park. (It could be some other species of red oak, I didn’t examine it closely, but it did have relatively long, narrow lobes.) I’ve seen pointy leaf oaks in other locations as well occasionally. I was also surprised to spot a tulip tree on Notre Dame as I assumed they’d be too sensitive to survive here (outside of the Jardin Botanique anyway).

    Earlier this year, I also stumbled on a completely new to me tree. It had the oddest leaves like a cross between a tulip tree and a catalpa, but seed pods that were very much catalpa. A little research suggests it’s probably a Catalpa ovata (Chinese catalpa) or a Catalpa erubescens (a cross between C. ovata and C. bignonioides). C. ovata has light yellow flowers, so I should be able to id it next summer. If anyone wants to take a look at it, you can find it in the parking lot between Windsor Station and the Bell Centre just off Rue Saint-Antoine. It still had its leaves yesterday. If you go, be sure to check out the tropical looking shrub deep at the back of the parking lot with the long, leafless stem covered in thorns.

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