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Canadian Urbanism Uncovered

BIXI contre le monde

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Bixi arrive à Parc et Mont-Royal

Enfin. Il est arrivé. L’assurance des besoins de mobilité de la population. La solution à tous nos problèmes en matière de la circulation en ville. La manière dont nous réduirons la dépendance à l’automobile. L’agent de redynamisme du tourisme à Montréal. L’instrument de la création d’une ville plus écologique, vivable, et durable.

Après tous les prix, les médailles, les trophées et les distinctions, un système de vélo en libre-service s’est lancé cette semaine : BIXI.

Je ne vais pas bloguer sur l’avantage de ce système, ni discuter le sex appeal qu’il apporte aux transports en commun, ni le critiquer en tant qu’outil de la gauche caviar, ni vous présenter d’autres moyens plus efficaces et moins dispendieux afin de promouvoir le vélo à Montréal, ni me plaindre que nous favorisons davantage la mise en oeuvre des idées européennes pour nos enjeux ici au lieu de trouver des solutions « faites à Montréal ». Non. Aujourd’hui, nous célébrerons notre réalisation par la seule façon dont on connaît : une comparaison avec d’autres services semblables.

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LYONOui. Il existe d’autres villes hors de la région francilienne.

Lyon, France [Vélo'v]Paris. Paris. Paris. Paris, la plus belle ville du monde. Paris, je t’aime. Paris, France. Paris, Paris. Quand on parle de la France, il y a Paris et puis il y a le reste. L’on penserait qu’une discussion sur le vélo-partage français engendre ipso facto une analyse du Vélib. Au contraire, mes amis. Prenons l’exemple de Lyon et son Vélo’v

Il était une fois, Lyon fut la capitale de la France (Gaule). Lyon fut la capitale du vélo-partage, il était une fois. Créé en 2005, le Vélo’v régnait en tant que système le plus important du monde. Il a abdiqué son rôle au Vélib de Paris, mais il continue à fournir un service sans bavure dans tous ses 9 arrondissements, et même à la ville avoisinante, Villeurbanne. JCDecaux, un groupe industriel français spécialisé dans la publicité urbaine, gère les 300+ stations et l’entretien de vélos. Très abordable (1 € – 10 €/ an) et entièrement financé par les recettes publicitaires, l’on dirait qu’il fut un succès.

Toutefois, la ville bourgeoise néglige les citoyens qui ont vraiment besoin de l’accès aux transports en commun, les banlieusards. Les arrondissements aisés (le 1er, 4e, et 6e) sont remplis de stations de vélo tandis que dans le 9e (La Duchère) et le 8e (Mermoz, Les États-Unis) ainsi que dans les banlieues Vaulx-en-Velin et les Minguettes, il n’existe guère ces équipements.

Points forts :

  • Un service extrêment abordable.
  • Facilité de l’inscription et de l’utilisation.

Points faibles :

  • Les touristes ont besoin d’une carte à puce (à l’européenne) pour s’abonner à courte durée.
  • Victim of its own success : Stations souvent pleines quand on veut rendre un vélo ou vides quand on en a besoin.

À lire :

10 000 vélos à louer à Lyon
Le Métro France – 02/02/09

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BARCELONE M’estic enamorant de tu.

Barcelone (Catalogne), Espagne [Bicing]Dans son article du Devoir du 09 mai 2009, Richard Bergeron, chef et fondateur de Projet Montréal a dit : « Montréal fait désormais pâle figure face à Barcelone, une ville que l’on regardait de haut il y a 30 ans. » La compétition continue avec notre ville jumelle, qui a conçu Bicing, un service de vélo-partage, en 2007.

Trente euros (par an) accordent à un usager l’accès à la location d’un vélo, gratuit pendant les 30 premières minutes, pendant jusqu’à 2 heures. Mais faites attention ! L’on risque la perte de son abonnement si l’on dépasse souvent la limite de 2 heures de location. En outre, contrairement aux autres services européens, il faut attendre 10 minutes entre chaque location de vélo afin d’en prendre un autre.

Malheureusement, seulement les résidents de la Catalogne peuvent accéder à ce système de vélo en libre-service ; les touristes ne circuleront jamais à vélo Bicing en ville. L’on présume que la menace de concurrence entre Bicing et plus de 20 sociétés privées de location trouvées à Barcelone figurait dans la prise de cette décision.

Points forts :

  • Un service abordable.
  • Nombreux stations disponible partout en ville.

Points faibles :

  • Interdiction aux touristes.
  • Période d’attente entre locations des vélos.

À lire :

Bicing: Barcelona’s Communal Bicycle Program Has Transformed The City
par Elizabeth Khuri Chandler
The Huffington Post  – 05/05/09

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BERLIN Ich hab noch einen Koffer (und eine Geliebte) in Berlin

Berlin, Allemagne [Call-a-Bike]La capitale libertine profite d’un système particulier de vélo-partage. Call-a-Bike, géré par la Deutsche Bahn, l’entreprise ferroviaire nationale allemande, constitue un réseau de vélos en libre-service dont 5 villes font parties (Munich, Francfort-sur-le-Main, Cologne, Stuttgart, Karlsruhe). Dans le cas de Berlin, il n’existe pas vraiment des stations physiques de vélo sur le modèle d’autres exemples européens de vélo-partage. Ici, l’on trouve un vélo dans les rues (soit par hasard, soit en appelant Call-a-Bike pour vous en trouver dans les environs), on le prend et, lorsque l’on arrive à sa destination, on le verrouille et on le laisse.

Comment peut-on obtenir l’accès au réseau de vélos ? Il faut d’abord s’inscrire soit par téléphone (avec des frais), soit par Internet. Cette inscription se permettrait de rouler en ville pour :

  • 0,08 € / minute
  • 9 € / 24hrs
  • 36 € / semaine

Il existe aussi des forfaits annuels entre 25 € et 99 € (les frais de location seraient facturés après les 30 premières minutes).

Points forts :

  • Il ne faut pas chercher pour une station vide afin de rendre le vélo.
  • Les vélos sont théoriquement partout.

Points faibles :

  • Difficulté à trouver des vélos sans des stations physiques.
  • Hack-a-Bike : Vulnérable aux hackers, l’on peut prendre gratis un vélo, sans avoir obtenu un code d’accès. Je ne le discuterai pas davantage.

À lire :

City bike-sharing picks up speed
par Cherise Fong
CNN International – 26/04/09

——

WASHINGTON, D.C. The land of the free and the home of the strategies for alternative transportation

Washington, D.C., É-U [SmartBike DC]Un esprit d’espoir et de changement réside actuellement dans cette ville sur le Potomac ; et il n’est pas seulement à cause de M. Obama. Lancé en 2008, SmartBike DC représente un de premiers systèmes de vélo en libre-service à l’européenne en Amérique du Nord. Avec 10 stations et 120 vélos, ceci n’est pas un Vélib. Néanmoins, dans le pays où la voiture domine et le pétrole coute quatre sous, ce nouveau service constitue un pas dans la bonne direction pour adopter des politiques sur les transports durables aux États-Unis.

Semblable à Bicing à Barcelone (Clear Channel, un groupe de média américain, gère les deux systèmes ainsi que 11 autres en Europe), SmartBike fonctionne plus ou moins comme ses homologues. Un abonnement annuel, accessible par Internet, est offert pour 40 $. La location dure 3 heures à la fois, mais il semble que l’on ne risque pas une amende si on le garde plus que 3 heures. Simple comme bonjour, n’est-ce pas ?

Il existe toutefois des pièges. Avez-vous moins de 18 ans ? SmartBike vous interdit l’utilisation du système. Avez-vous besoin d’un vélo avant 6 h et après 22 h ? Tant pis. Les heures de service ne vous conviendront pas. Un arrêt-pipi en route ? J’espère pour vous que vous avez apporté votre propre cadenas pour le vélo.

Points forts :

  • La sensibilisation du public américain aux transports alternatifs.
  • Un bon first try.

Points faibles :

  • La petite échelle du service.
  • Plusieurs interdictions enlèvent la spontanéité de son utilisation.

À lire :

Bike-Sharing Gets Smart
par Kristina Dell
Time Magazine – 12/06/08

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SOMMAIRE

Montréal

Lyon

Barcelone

Berlin

Washington, D.C.

Nom du service

Bixi

Vélov

Bicing

Call-a-Bike

SmartBike DC

Date de mise-en-service

2009

2005

2007

2001

2008

Stations / Vélos disponibles

300 / 3000

350 + /
3000 +

384 / 6000

N/A

10 / 120

Territoire du service

Rosemont-Petite-Patrie, Plateau Mont-Royal, Ville-Marie

Lyon et Villeurbanne

Barcelone
(la région catalane a également l’accès au réseau)

Le centre-ville et d’autres grandes villes allemandes

Le centre-ville

Tarif

78 $ / an (avril-nov)

28 $ / 30 jours

5 $ / jour

1ère tranche de 30 minutes gratuite

2e tranche : 1,50 $

3e tranche : 3,00 $

4e tranche : 6,00 $

1 € / semaine

10 € / an

5 € / an

(pour les abonnés aux transports en commun)

1ère tranche de 30 minutes gratuite

De 30 minutes à 1h30 : 0,50 – 1 €

Par heure suivante : 2 €

30 € / an

1ère tranche de 30 minutes gratuite

0,50 € / tranche subséquente

3 € / heure après 2 hrs de location

0,08 € / minute

9 € / jour

36 € / semaine

ou

25 € – 99 € / an

(30 1ères minutes gratuites)

40 $ / an

3 hrs gratuites

Horaires

24h

24h

5 h – 24 h dimanche – jeudi

24hr vendredi – samedi

24h

6 h – 22 h

Image credits:

MONTRÉAL – Émile Thomas

Wikimedia Commons images from the users –

LYON – Chris 73 under the Creative Commons cc-by-sa 2.5 license
BARCELONE – Marcbel under the GNU Free Documentation license
BERLIN – Superbass under the GNU Free Documentation license
WASHINGTON, D.C. – Mario Roberto Duran Ortiz under the Creative Commons Attribution 3.0 Unported license

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22 comments

  1. Malhereusement cet article ne mentionne pas que Montréal a, de loin, l’hiver le plus dur parmi les villes citées dans la comparaison. Donc les vélos ne sont pas disponibles pendant les durs mois d’hiver, ce qu’on doit mentionner quand on parle de la disponibilité du service ! L’attitude des élus de Montréal face au vélo en hiver (beaucoup moins de pistes cyclabes offertes, pas de BIXI) fait dur, c’est quasiment comme si on a oublié qu’on est une ville nordique.

  2. C’est fort intéressant. Par contre, un facteur monstre qu’on n’a pas pris en compte: ces services sont offerts combien de mois par année?

    C’est bien beau comparer Lyon à Montréal, si le Vélo’v est disponible 12 mois par année et le Bixi 8 mois, c’est une méchante différence.

    Maudit hiver.

  3. in order to give a view beyond possibly francophone-centric comparison which always mention paris and lyon, i’d like to add that Vienna seems to be the first city which introduced a large-scale public bike rental system (in 2003), after which the Parisian system and others have been modelled.

    http://www.citybikewien.at/ (english site available)
    http://uitp.citybikewien.at/CITYBIKE%20WIEN-Dateien/main.htm

    This was done after an interesting first failed attempt to just place advertisement-financed bikes free-to-use without authorization in 2001, which were rapidly ‘disappeared’.

    to rent a bike costs 1 euro initially, which is reimbursed if used after the first hour, which is free. there are >1000 bikes and 60 stations, which is being expanded slowly but continuously. there is very limited space where to put stations (unlike in paris, montreal, the trottoir can not be used). it seems mostly tourists are using the system.

    my opinion on bixi is that while it is surely an innovation on other systems, it seems too expensive. it may even be cheaper to use communauto (gas included), which costs from $35/year, and ~$2/hour. compared with the european cities it is also much more expensive, while cost of living are less and also the benefit is less as in Montreal it is not a pain to use a car or to find a parking space.

    i think some adjustments have to be made on the pricing model and the target group aside from tourists may be small – people who do not own a bike already and are commuting inside downtown/plateau without metro connection?. in most other cities the project is financed partly either by advertisements and/or the city. plus, the yearly fee does not compare well with buying and maintaining a used bike.

  4. Malgré le coût de location plus élevé, je crois que Montréal a un vélo de meilleur qualité que toutes les autres villes sus-mentionnée. Produit au Québec par un de nos meilleur designer! Combien de vélos Lyon, Paris et Barcelone doivent remplacer par année pour cause de vols et de vélos endommagés?

    Les nôtres sont robustes, ont une meilleure durabilité, écolo puisque le cadre est en alu et non en acier et pas mal plus attirants à l’oeil!!

    Pour une fois, on l’as fait nous même! Vive le Québec!

  5. I happened across a new Bixi stand downtown and would have happily used one to rent a bike to return to the Plateau. Problem is, I didn’t see a system map telling me where the other locations were.

  6. @Yc C’est facile de se la péter, mais on ne sait pas encore si le système montréalais va être victime de bris, de vols ou de vandalismes. Ça fait quatre jours que le système est en activité…

    @Shawn La carte est sur le site (www.bixi.com), mais le site est surchargé et la carte fonctionne pas. En gros, c’est mort.

  7. Il est vrai que nous privilégions davantage les systèmes de vélo-partage de la francophonie dans nos discussions, malgré les autres modèles intéressants trouvés partout dans le monde. Ceux de Vienne, avec ses vélos jaunes, de Copenhague, une ville déjà axée sur la petite reine, et de Shanghai, où la voiture menace de s’emparer de la métropole chinoise, constituent de bons exemples de vélo en libre-service qu’il faut examiner.

    Copenhague :
    http://www.bycyklen.dk

    Shanghai launches Paris-style bicycle rental programme :
    http://afp.google.com/article/ALeqM5i4swfZBVH66_C8LIQq5Q0dJ0-nkw

    http://bike-sharing.blogspot.com/2008/09/bike-sharings-biggest-friend-shanghai.html

  8. Ben, je me suis abonné avec le site qui semble bien fonctionner maintenant… j’attends ma clé Bixi dans ma boîte aux lettres.

    Et selon le site:
    Pas de place disponible pour rapporter votre vélo? Pas de panique.
    Identifiez-vous à la borne avec votre carte de crédit (accès 24 heures) ou votre numéro de BIXI-clé inscrit au dos (abonnés 1 an et 30 jours) pour obtenir gratuitement 15 minutes supplémentaires… le temps de vous rendre à une autre station. Consultez la borne pour connaître en temps réel le nombre de points d’ancrage libres dans les stations avoisinantes.

  9. Si je me fie au site de Bixi qui est surchargé depuis 2 jours, soit que leur serveur est vraiment poche, ou le service suscite un énorme intérêt!

    J’ai vraiment été impressionné quand j’ai fini par accéder à la carte des stations (projetées).

    Ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère! Il va y avoir des stations *partout* (dans la zone couverte)!

    Est-ce que Bixi prévoit des véhicules pour redistribuer les vélos? Un “problème” à Paris semble-t-il est que les stations en haut d’une côte se vident et les stations en bas se remplissent. Les gens ne veulent pas pédaler vers le haut! :-)

    Pour voir un bon reportage en profondeur sur Vélib’ (et beaucoup plus!), allez voir cette excellente série de PBS (épisodes complets disponibles en-ligne):

    http://www.e2-series.com/

    –X

  10. BIXI BIKE!!!!!

    Seriously, the new trend seems to be to yell BIXI BIKE!!! at pedestrian, trees and lamp posts while on your hot ride.

    Happened to me twice last night. :D:D

    I’m in love!

  11. Seriously who’s gonna really use this system? Those who like to bike, already own one.

    I can think of one our two casual use cases for the office worker, but is that enough? Some office buildings already lend bikes for free to their workers.

    Notice in those pics around the world how the racks are full.

    Another gift to the tourists? maybe.

  12. Samir,

    I own a bike, and I’ll use Bixi.

    The reasons to use Bixi are similar to the ones to use a taxi even if you own a car (i.e. you don’t want to be stuck with your vehicle for the entire length of the trip).

    Quick scenarios I can think of are…

    …using Bixi to get to a near-ish Metro where you don’t want to leave your own bike there for the day. (Bike theft is a major pain in the arse in this city!)

    …if your appartment is between two different metro lines and you’re not sure which one will be more convenient when you come back. If you had left your own bike at one station, you have to get back home the same way you left.

    …going to work on Bixi if your office has no proper bicycle storage.

    … using Bixi to work when they forecast rain in the evening… that way you can get home dry (bus, metro, taxi, etc…)

    … using Bixi to work when you don’t want to be stuck with your bike when everybody is going to Happy Hour.

    … going for large items or lots of groceries. Bixi to the store and ride a cab back.

    Another good reason is that not everybody has a proper place to store a bike. (Locking a bike to lamppost on the street is not a proper way to store a bike, IMHO).

    About the full racks in the posted pictures… well, I just came back from Paris a couple weeks ago and I’ve seen lots of people riding Velib’s on the street.

    -X

  13. Oh forgot my favourite…

    … Bixi to the Communauto station when the station near your place is booked out.

    (BTW: Communauto members get 10$ off a Bixi annual subscribtion).

  14. I’ll use it for all of Xavier’s reasons and one more:

    FOR FUN!

    Also, if you commit to an STM pass for one year, you can get a half-price BIXI membership plus Communauto will waive the 500$ refundable deposit and the 35$ ‘C’ membership fee.

    Unlimited bus/metro, unlimited BIXI, Communauto membership for 856$ per year-71.33$ per month.

    métro-vélo-auto-no time for dodo!

  15. Funny how the BIKI station show in the picture is next to the Mont-Royal, a place where biking is banned if I remember correctly…

  16. Cycling is only banned “off-piste” on Mont-Royal, as well it should be!

    Samir, anything that could get you out of your pollution-spewing car would be progressive. I do wonder why you hate the environment.

    I’m not eligible for Bixi as I don’t have – or want – a credit card. But anything that promotes cycling and fights the autocracy is good.

  17. J’habite la rive sud et j’arrive tous les matins au 1000 de la gauchetière. Je travaille au coin de McGill Collège et Sherbrooke et il y a une station à un coin de rue. Je prends maintenant BIXI pour faire ce trajet. Il se faisait tout de même bien en marchant, mais je dois avouer que c’est bien plus agréable et rapide en BIXI.

  18. Full rollout of stations and bikes: that’s what needed to really get a feel for the way Bixi will work. As of right now, there’s probably only 75 of the 300 total stations, so when it’s all complete the sum of the parts will be much greater. As for $78 for 8 months of rides? That’s about right on par with buying a used bike taking into account that it will probably be stolen once a year anyhow…

  19. Can’t wait to see the service spread to the rest of the city. I live in Verdun and I’m 15min walk to De L’eglise metro, would save so much time getting to and from the metro. Also would be perfect to go to marche Atwater on the weekend.

    According to bixi.com, they are currently working on Phase 2 to decide where it should go to next. However since expansion can only be done by growing from the current locations, before it gets to Verdun, the service will need to go to St-Henri and Pointe St-Charles: 2 pretty poor hoods. Then there is the canal Lachine obstacle and lets not forget the worst of all: winter.

    Maybe they could come up with the winter version of bixi – the coldxi – battery powered snowmobiles. They could be recharged while they are hooked at the station.

  20. J’habite Québec

    Nous allons à Paris tous les ans et circulons en Vélib.

    Il n’y a pas de pentes à Paris contrairement à Québec sauf dans le secteur Montmartre mais nous y allons autrement. De plus en Europe en général les cyclistes et automobilistes cohabitent bien.

    On parle d’installer ce système de location de vélo à Québec c’est fou comme de la marde
    D’abord il n’y a pas de pistes cyclable sur les principaux artères, les automobilistes ne respectent même pas les voies réservées aux autobus, ils n’ont rien à foutre avec les piétons et imaginez maintenant ce qu’ils font avec les cyclistes

    En plus à Québec tu montes tout le temps à moins de voyager est-ouest et encore

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