Les fermiers de famille livrent leurs produits directement aux citoyens à des douzaines de “points de chute,” qui apparaissent à des moments précis dans les coins cachés de nos quartiers. Cette photo a été prise un mercredi soir dans un stationnement près du métro Mont-Royal – pour en trouver un près de chez vous, consultez le site-web d’Équiterre.
Il y a une longue tradition d’échanges entre fermiers et citoyens urbains dans les rues et les places publiques de Montréal. Mais aujourd’hui les liens qui relient les Montréalais à la région dans laquelle notre ville est enchâssée sont trop de plus en plus imperceptibles à la population générale.
Les échanges directs entre producteurs et consommateurs, ou les “circuits courts de la commercialisation alimentaire”, pour utiliser le terme d’Équiterre, offrent un moyen de réduire les impacts environnementaux et sociaux de son alimentation.
En général, les productions de petite échelle et les productions plus écologiques ne sont pas aussi rentables que la production industrielle et énergivore, qui profite d’économies d’échelle mais qui peut dégrader les terres agricoles à long terme. En évitant de passer par les intermédiaires, les courts circuits rendent les aliments plus abordables à la population générale. On peut aussi minimiser le transport et l’emballage des produits, qui contribuent énormément à l’empreinte écologique de notre alimentation.
Pour savoir plus, voir le rapport d’Équiterre sur les impactes de notre système alimentaire (pdf).
One comment
trop cool ! pourquoi après 5 ans à Montréal je n’ai jamais entendu parler de ça ?