Fraîche à nos mémoires, la campagne municipale de 2013 a montré encore une fois que les campagnes électorales sont rarement l’occasion de se prononcer collectivement sur l’architecture que nous voulons… Mais si la politique municipale ignore souvent les architectes, les architectes, eux, ne peuvent ignorer la politique! Plusieurs architectes adoptent d’ailleurs la posture du militant, allant parfois jusqu’à renoncer à leur carrière professionnelle pour mieux descendre dans l’arène.
Un choix dangereux ou louable? Les exemples d’architectes célèbres qui se mirent au service du Prince n’ont pas manqué dans l’Histoire, et se «mouiller» en politique jusqu’à pactiser avec le pouvoir ou briguer un poste d’élu, comporte sa part de compromis.
Alors, comment les architectes devraient-ils contribuer à la politique ? Devraient-ils être plus présents dans le débat public ? Peuvent-ils, en se lançant dans la politique active, apporter un point de vue spécifiquement architectural sur l’avenir de la ville ? Devraient-ils militer pour des causes architecturales, comme le logement social, le patrimoine et l’environnement ? Ou s’attacher plutôt à réaliser des projets qui portent ces idéaux ?
En compagnie de quelques candidats et architectes impliqués, passez au Café pour en discuter! D’autant qu’en renfort, pour cette saison, la MAQ a le grand plaisir de s’associer avec l’équipe d’Avenue 8 pour coordonner les discussions. Café bouillant en perspective!
Cafetiers invités : Les architectes Ana Nunes, Daniel Quirion, Owen Rose et Mark Poddubiuk
Modérateur : Joël Thibert, urbaniste
19 novembre 2013, 18h à la Maison de l’architecture du Québec, 181, rue Saint-Antoine Ouest
Arrivée à partir de 17h40
Entrée 3 $ ou 5 $ avec une consommation