Malgré sa récente défaite électorale, Michel Labrecque conservera la présidence de la Société de transport de Montréal, poste qu’il détient depuis janvier de cette année. Anciennement conseiller de ville du Mile-End, il est arrivé troisième dans la course à la mairie du Plateau-Mont-Royal aux dernières élections.
Dorénavant, il siégera en tant que “représentant des usagers” sur le conseil d’administration de la STM, ce qui lui permettra d’accéder à la présidence. Le CA est composé principalement de conseillers municipaux, et ce sera la première fois dans l’histoire de la STM que le poste de président est détenu par un non-élu. Annoncé mardi, cette décision du maire Tremblay a été vivement critiquée par les deux partis de l’opposition.
Chose décevante, ce n’est pas la première fois que le poste de représentant des usagers est utilisé à des fins politiques. Labrecque remplace Brenda Paris qui était elle-même candidate défaite d’Union Montréal en 2005 et présidente du parti jusqu’en août dernier, lorsqu’elle a fait le saut à Vision. Ce ne sont certainement pas des personnes représentatives de l’usager moyen.
Cela étant dit, Labrecque a un long parcours d’implication dans la promotion des transports alternatifs et est respecté dans son milieu. Même si le maire Tremblay a démontré une nouvelle ouverture envers l’opposition, c’était prévisible qu’il nommerait un de ses partisans à ce poste important. Avec un caucus réduit de conseillers composé principalement d’élus des anciennes banlieues, il restait peu de talent en matière de transport en commun. Tant qu’à nommer quelqu’un d’Union Montréal, le choix de Labrecque est peut-être le meilleur qui s’offrait.
5 comments
Je dirais plutôt: Tant qu’à nommer quelqu’un de n’importe quel parti, le choix de Labrecque est sûrement le meilleur qui s’offrait.
There are many worse choices for head of the STM! Hopefully Labrecque can do an even better job at the STM now that he no longer has a job as an elected official. :)
Ton français est parfait Devin :)!
Labreque, by accepting the position in such circumstances has completely discredited himself. He evidently has as few morals as Tremblay.
Labrecque is all talk and no action. He sucked up activists’ energy for years on the Plateau only to produce a weak and unambitious transit “plan” that put off all the tough decisions for more than a decade. Likewise, on Turcot, the 25 and Notre Dame, he would utter a few words of disagreement from time to time all the while steadfastly backing the mayor’s car-centered approach to the key transit questions facing us. Labrecque is the consummate bureaucrat, always at ease with power, never willing to risk anything to stand up for what he claims to believe in.