- Image credits ― Google Maps
Du Métro Montréal, le vendredi 16 avril :
Le quartier Griffintown sera composé d’imposantes tours d’habitations, dont la hauteur maximale a été fixée à 75 m (20 étages). « Il faudra apprendre à vivre avec les hauteurs, a affirmé Richard Bergeron. Nous visons un quartier urbain et densifé. »
D’après moi, le dimanche 18 avril :
Avec plus de 26 000 habitants/km carré, Levallois-Perret (France), banlieue parisienne, compte parmi les communes les plus densément peuplées d’Europe. Ses « tours d’habitations » n’ont qu’une hauteur moyenne de 6 étages. « Density can mean Paris as well as Manhattan. » a écrit Neil Flanagan sur son blog d’urbanisme цarьchitect à Washington, D.C.
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Soulignons aussi qu’un bâti de 5-6 étages en moyenne est également moins dépendant à l’égard de l’énergie requise pour les ascenseurs. Oui, les beaux édifices du début du 20e siècle dans la photo sont probablement équipés d’ascenseurs de nos jours, mais bon nombre d’habitants empruntent aussi les escaliers.
Comme nous savons trop bien, les laideurs et le mauvais urbanisme ne manquent pas en banlieue française non plus, avec les tours et barres mal-aimés. Il y a aussi de beaux coins et de belles réussites, même récents.
Ce sera important de suivre la nouvelle configuration du redéveloppement de Griffintown! On ne manquera pas de souligner l’importance de bons transports actifs et collectifs. La plupart des banlieues “pourries” en France connaissent un enclavement et des carences importantes en matière de transports publics. Et un quartier où il fait bon vivre, c’est un quartier attirant pour les piétons.
Espérons qu’on retiendra ces leçons! À Griffintown, il faut garder la trame des rues anciennes, plus étroites, et assurer une bonne densité sans forcément recourir aux tours.
Merci Émile pour ce clip sur la densité qui est très intéressant!
Justement, il est grand temps que les urbanistes imposent des règlements sur la quantité de gazon qui borde les tours à appartements. Il n’y a personne qui utilise ces aires et c’est un vrai gaspillage d’espace. Comme le présentateur l’a fait remarqué, le bonheur n’est pas proportionnel à la quantité de gazon.
Bref, une meilleure utilisation des lots (fill factor) contribuerait certainement à rehausser la qualité d’un quartier et permet de construire moins en hauteur.
Déçu de constater que M. Bergeron pense que la densification passe par la hauteur…