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Canadian Urbanism Uncovered

City set to abandon anti-mask law project

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In a wise move, the city seems as though it is about to give up its push to ban face masks at demonstrations. La Presse reports:

L’amendement du règlement avait suscité de vives protestations de la part de groupes de défense des droits de la personne qui craignent que la réglementation mène à des dérapages de la part des autorités policières.«Depuis quelques semaines, beaucoup d’individus et de groupes nous ont fait connaître leurs appréhensions sur certains volets de l’amendement proposé», a déclaré Claude Dauphin par voie de communiqué, hier après-midi.

«L’ensemble de nos échanges nous a permis de constater que certains aspects du règlement demeurent imprécis. Comme notre objectif est de fournir de bons outils à nos policiers qui auront à appliquer ce règlement et aux tribunaux à le sanctionner, il nous apparaît important de réexaminer notre projet d’amendement et de le soumettre à nouveau à la Commission de la sécurité publique pour une nouvelle évaluation.»

Bien qu’il ait été accueilli favorablement, le report du vote n’a pas été interprété comme une victoire par les groupes de pression qui militent depuis plusieurs semaines contre le projet.

Lors d’un point de presse organisé par la Ligue des droits et libertés hier après-midi, plusieurs organismes comme la CSN, le Centre de recherche-action sur les relations raciales et le Collectif pour la défense des droits en santé mentale de Montréal ont dénoncé la décision de la Ville de ne pas avoir abandonné le projet d’amendement devant l’opposition.

«Imaginez une marche de la paix au Moyen-Orient où les femmes ne peuvent pas porter le foulard ou une manifestation contre la pollution de l’air où les manifestants ne peuvent illustrer le problème en portant des masques à gaz», a commenté Fo Niemi, du Centre de recherche-action sur les relations raciales.

As its opponents have pointed out, such a law would be too vague to be of any practical use, acting mostly a blunt instrument with which police can arbitrarily target protesters. More than that, though, you have to question the logic of banning face masks in a city gripped by winter for much of the year. How can you expect anyone to protest in January if they aren’t allowed to wrap a scarf around their face?

Photo by mtlp

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6 comments

  1. What an interesting last example Fo Niemi provides. As far as I understand it, the Canadian Charter exists to protect the rights of Canadians according to our culture and values, and I can’t think of anything less Canadian than wailing and screaming down the street hiding behind a burqa (or a skimask for that matter).

    Our great country offers multiple forums for anonymous political acts, including the voting stall. Public space, including the streets, however, is not and should not be one of them.

    Regarding the weather comment, how ridiculous. How many people do you see walking down Ste Catherine Street or around Parliament Hill in January with their face entirely covered?

  2. En 1985, la ville d’Outremont a été déboutée par un jugement qui a invalidé son règlement anti-maillots de bain*, la cour ayant statué que seul le gouvernement fédéral a juridiction pour légiférer sur ce que les gens doivent porter comme vêtements.

    * Le règlement a été passé à la demande des juifs hassidim (les juifs hassidim ont honte d’être humain [ils se prennent pour des dieux???] et ne veulent pas se le faire rappeller, alors ils prohibent la vue du corps humain, ce qui est tout naturel car ils n’ont absolument aucun respect pour les autres) qui alléguaient que les bronzeurs dans le parc St-Viateur faisaient baisser la valeur de leur maison, agument que le maire d’alors, Jérôme Choquette s’est vite empressé de faire adopter, car Jérôme Choquette est un grand champion des libertés individuelles (c’est lui qui était ministre de la justice en 1970 quand les libertés individuelles ont été suspendues et la loi martiale proclamée).

  3. It would be awesome if protesters just started wearing burkas and ski masks!

  4. This issue, this post, this first comment by Robert, have visibly plucked a nerve that seems to resonate quite tellingly with fundamental issues of public space. Since organized (and joint) political action in the public domain is often based on giving a “voice” to a – in the case of protest often marginalized – group of people whose individual voices would not be heard otherwise (with such heeding) it’s not surprising that protesters tend to utilize aesthetic and symbolic means to convey their message. I think it is a wonderful play on anonymity in a way – especially when part of an otherwise anonymous crowd. Think of the use of gags (baillons) to denounce restriction of expression or simple candles for solidarity (which are against bylaws in Toronto for example…). The idea of controlling public space is so logically opposed to its foundation and raison d’être that it inevitably leads to these strange moments of absurdity.

  5. Ça ne sert à rien de mettre de la pression. Il faut plutôt donner la chance aux gens qui ont pensé le projet de prendre le temps d’écouter toutes les voix.

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