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Canadian Urbanism Uncovered

Down to the river to play

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Down by the water
« En suivant le fleuve, on parvient à la mer. »
– Plaute

J’oublie souvent l’existence de notre fleuve ; j’avoue. Et pourtant, il n’y aura pas un Montréal sans un St-Laurent.

Fleuve, estuaire, bassin versant, et voie maritime : le fleuve Saint-Laurent creuse un sentier important dans l’histoire, la culture, l’économie, et la géographie de l’Amérique du Nord. Avec son paysage unique, il joue le rôle de la porte d’entrée qui permet au continent de s’ouvrir au monde.

Le Québec attache une importance majeure au fleuve Saint-Laurent, car une grande partie de ses eaux courent à travers son territoire. Selon le Ministère de Développement durable, Environnement, et Parcs, plus de 80 % de la population du Québec vit sur les rives du Saint-Laurent et de ses tributaires, et la moitié de celle-ci y puise son eau potable. Il va sans dire que ce fleuve exerce une grande influence sur la province.

Autrefois, les citoyens fréquentaient les berges pour s’y détendre, s’y baigner, et pêcher. Ils profitaient d’une grande accessibilité aux rives et d’un fleuve riche en ressources. Malheureusement, les conséquences de l’industrialisation, de l’urbanisation, et du développement agricole ont maintenant restreint l’accessibilité aux rives. Les problèmes environnementaux ont fait que vers la fin des années 1970, le nombre d’activités récréatives dans la vallée du Saint-Laurent diminuait. Les nombreux enjeux, dont l’état des berges, la qualité de l’eau, l’urbanisation, et la gestion gouvernementale, continuent à exercer une grande influence sur l’accessibilité aux rives du Saint-Laurent

En partenariat, le Québec et le Canada, avec leur Plan Saint-Laurent pour le développement durable, s’efforcent de restaurer l’état du fleuve et de le redonner aux citoyens qui l’ont naguère abandonné. La région de Montréal accueille presque la moitié de la population de la province et demeure un acteur majeur dans le projet d’améliorer l’accès aux rives au Québec. Avec son histoire industrielle, elle est en tête du palmarès des régions québécoises qui polluent le fleuve Saint-Laurent au Québec. Par suite, elle contribue significativement aux enjeux qui nuisent à l’accessibilité aux rives.

Montréal a beaucoup de travail à faire afin de rendre ses terrains riverains plus accessibles. La Société du Havre de Montréal souligne que seulement 29 % des 31 km de berges dans le secteur du Vieux-Port et du canal Lachine sont accessibles. Lors des élections municipales de 2009, certains candidats estimaient que la ville tourne son dos au fleuve.

Or, les gouvernements font des efforts. Les accès potentiels liés aux usages du Saint-Laurent sur l’île de Montréal ont été cartographiés. Cette première démarche vise à reconnaître les endroits problématiques. De plus, en 2009, le port de Montréal a annoncé la réussite de son projet de décontamination des sols. Graduellement, l’état des terrains riverains s’améliore.

Bien que le Plan Saint-Laurent pour le développement durable se termine à la fin de cette année, le chemin vers un meilleur fleuve continue. Le dialogue entre les grands décideurs s’est ouvert. Peut-être les rives sont-elles plus accessibles qu’auparavant grâce à cette gestion intégrée. Les différentes échelles du gouvernement, développeront-ils davantage cet aspect pour la prochaine phase de gestion environnementale du fleuve Saint-Laurent ? Et la Ville, que doit-elle faire pour que nous revalorisions notre patrimoine naturel ?

Que nous soyons, un jour, de retour aux bras du fleuve Saint-Laurent.

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4 comments

  1. Article très pertinent et intéressant M. Thomas…

  2. One of the places where work is needed to improve access to the river is behind Habitat 67 where the surfers play on the standing waves. The paths which are used by the surfers and the spectators is dangerous and dirty. If you haven’t been there to see it, go. The scene is one of the more spectacular available in the city. The Habitat people obviously do not like the attention that the site attracts. The city has to expropriate a strip of their property wide enough to make a safe and clean walkway. That would be less expensive than constructing something on the embankment or filling a strip of new land to accommodate the work that is needed. I took a few pictures two years ago but I cannot retreive them. Perhaps some enterprising person has some which they can post.

  3. I am hoping to see more “route bleu” stops along Montreal’s extensive coastline.

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