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Canadian Urbanism Uncovered

Montage du jour : L’académie commerciale catholique

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Vers 1899-2008

Cet édifice qui fut démoli dans les années 1960 pour faire place à un vulgaire terrain de stationnement fut décrit comme suit dans le livre sur le diocèse de Montréal publié en 1900 :

« L’académie commerciale a été fondée en 1853, rue Cotté, et a été transférée au Plateau en 1871.  L’établissement, largement ouvert à l’air et à la lumière, occupe un site admirable et parfaitement dégagé, entre les rues Sainte-Catherine, Saint-Urbain et Ontario ; le sol est élevé de 25 pieds au-dessus de la rue Sainte-Catherine, sur laquelle donne l’entrée principale, et d’où l’on a accès au Plateau par une large et magnifique avenue en pente douce.

Le bâtiment principal, élevé parallèlement à la rue Sainte-Catherine, et comprenant un sous-sol et trois étages, a 165 pieds de longueur sur 45 de largeur ; l’architecture est du style ogival du XVI siècle, avec pavillon central en saillie sur les façades d’avant et d’arrière, et d’autres pavillons aux extrémités.  Le pavillon central porte un cadran de grande dimension, qui donne l’heure au loin du côté de la rue Sainte-Catherine ; au-dessus de la porte d’entrée, on voit en relief, l’écusson spécial de l’Académie avec la devise : Suaviter et fortiter (avec douceur et fermeté).

Notre gravure offre une vue d’ensemble de la façade du bâtiment ; c’est du côté de la rue Ontario que se trouve la cour de récréation.  La maison qui se détache du bâtiment principal sur la droite de cette cour, et que l’on retrouve sur la gauche de la façade d’entrée est le logement du directeur général, M. U.-E. Archambault, qui dirige les écoles soumises au contrôle des commissaires catholiques de Montréal.  M. Leblond de Brumath est le principal de l’académie ; l’enseignement y est donné par des professeurs laïques.

La gravure nous dispense de toute description plus détaillée de l’édifice en lui-même ; quant à l’intérieur, il nous suffira de de dire que rien n’y a été négligé pour en faire un séjour salubre, commode et attrayant.  Le chauffage se fait par circulation d’eau chaude et la ventilation par le mouvement fréquemment répété des doubles-châssis à coulisses.  Les fenêtres du pavillon central ainsi que les fenêtres ogivales du dernier étage sont garnies de vitraux de couleur ; le vestibule, le parloir et la bibliothèque principale sont pavés en mosaïque de ”Minton” ; des lavabos en marbre sont distribués en différentes parties de l’édifice, avec un service d’eau qui s’applique aussi aux différentes parties de l’édifice avec un service d’eau qui s’applique aussi aux cabinets d’aisance et qui assure partout la fraîcheur, la pureté de l’air et le maitien de la propreté parmi les élèves et dans l’édifice lui-même.

Les salles de classes sont réparties dans le sous-sol et dans les étages premier et deuxième ; une vaste salle d’étude établie en amphithéâtre occupe une moitié du deuxième étage ; le troisième étage est occupé par une salle de 88 sur 37 pieds qui sert à la fois de chapelle et de réunion pour les fêtes de l’établissement.  L’architecte a tiré un excellent parti de la charpente du comble pour en former une voûte en boiserie produisant un effet d’une grande richesse.

Au premier étage se trouvent les parloirs, les bureaux du directeur général, du principal, du comptable et les services de l’administration, la salle de réunion des commissaires et les salles de la bibliothèque.»

Source :  Le diocèse de Montréal en 1900

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2 comments

  1. Qui sont les architectes du bâtiment de L’Académie commerciale catholique?

    Merci de prendre le temps de me répondre.

  2. Qui sont les architectes du bâtiment de L’Académie commerciale catholique?

    merci

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